Courrier de Béatrice vernaudon - Député de Polynésie française - Paris, le 13 mars 2007
A Monsieur Teanuanua Paraurahi - Président AEPF de Paris
Monsieur le président,
Vous avez bien voulu me faire parvenir par mail l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale de votre association et je vous en remercie.
Le point 5 « Compte rendu des rencontres avec les différentes autorités politiques polynésiennes en visite à Paris » m’amène à vous faire part de mes réflexions suivantes :
Au cours des 5 années de mon mandat de député de Polynésie française, j'ai pris très au sérieux mes obligations de législateur, d’autant plus aisément que je n’ai pas d’autre mandat important. Je suis très souvent venue en Métropole.
Cela m'aurait donné plusieurs occasions de vous demander d'organiser une rencontre pour que j'entretienne les étudiants de Paris des dossiers législatifs d'actualité pour la Polynésie. Je ne l'ai jamais fait, connaissant la réticence des étudiants vis à vis des politiques, en bref leur crainte « d'être récupérés ». Si vous l’aviez demandé vous-même, je l’aurais fait bien volontiers.
Pour autant je ne me suis pas désintéressée des étudiants.
Je ne m'étendrai pas sur les dossiers concernant l’éducation nationale auxquels j'ai apporté ma pierre. Je vous en donne simplement quelques exemples: à l'Assemblée nationale pour l'amélioration de la retraite des maîtres de l'enseignement privé, dans les ministères pour obtenir des nouveaux postes à l'université, ou dans des établissement du secondaire comme le lycée agricole de Moorea qui, bien que n'étant pas dans ma circonscription, m’est particulièrement précieux car ses élèves qui viennent de toute la Polynésie, se destinent à retourner au travail de la terre qui est difficile, peu rentable et peu valorisé socialement.
Plus près de votre univers, je souhaite ainsi rappeler à votre attention que je suis à l'origine du 1er colloque pour les étudiants ultramarins qui s'est tenu le 1er avril 2005 à l'Assemblée nationale. Son organisation dans le cadre des activités de l’Intergroupe parlementaire de l’outre-mer a reposé exclusivement sur un très petit groupe d'assistants parlementaires et sur une étudiante polynésienne qui quelques mois plus tôt m'avait approchée pour un stage à l'AN.
Cet évènement a été un succès. A telle enseigne que le président de l'Intergroupe a embauché une conseillère notamment pour organiser un 2è colloque, sur le même thème qui s’est tenu un an après.Personnellement, j'avais suggéré de laisser passer deux ans afin que nous, parlementaires, prenions le temps d’identifier les problèmes essentiels communs ou propres à nos collectivités respectives, et pour travailler à leur résolution, avec l'appui des ministères compétents (Outre-mer, logement, santé, éducation).
J'ai eu l’occasion de rencontrer les étudiants en me rendant à l'un de vos grands rassemblements annuels.
J'ai eu le plaisir d'organiser pour les étudiants de Montpellier et quelques familles polynésiennes de la région, en juin 2006 une journée de découverte du Viaduc de Millau avec la concours de mon collègue Jacques Godfrain député-maire de Millau, le père de ce magnifique ouvrage d’art.
J'ai également pu réunir toutes les étudiantes de l'UCO d'Angers en novembre 2006 autour, notamment, du recteur. Elles ont pu nous entretenir de tous les sujets qui leur tenaient à cœur et j’ai transmis leurs revendications relatives au passeport mobilité au ministre de l’outre-mer comme au vice recteur de Polynésie.
Certains des étudiants de Paris ont pu saisir les quelques occasions que je leur ai offertes d’assister aux séances des questions au gouvernement ou de visiter l'Assemblée nationale. Je les remercie de l'intérêt qu'ils ont ainsi manifesté à l'égard de cette institution.
La prochaine possibilité est le 30 mars à 10h45 avec le groupe du CETAD des Marquises comme je vous l’ai proposé par mail du 27 février.
A toutes ces différentes occasions de rencontre avec les étudiants, je n'ai pas convoqué la presse pour le faire savoir, ni fait publier de communiqué avec photos, je n'ai pas souhaité tirer parti de ces rencontres pour faire ma publicité.
Dans la mesure du possible je suis intervenue, quelques fois avec succès, auprès de présidents d'université, de directeurs d'UFR pour des cas particuliers d'étudiants polynésiens ou encore pour leur trouver des stages en entreprise. Auprès du vice rectorat pour appuyer des demandes de remboursement de billets d’avion notamment au début du dispositif du passeport mobilité lorsque les familles avaient dû avancer la somme ou parce que le cas n’est pas prévu par la loi sur (ex retour anticipé quand l’étudiant doit faire un stage en entreprise, à la place du second semestre, et a choisi de le faire en PF).
Les députés sont là aussi pour cela.
Etant également à l'origine de la rencontre annuelle de la communauté polynésienne de Paris avec les maires de Polynésie, en préambule de leur congrès national, j'ai pu compter sur le concours indéfectible de l'association A Tauturu iana.
Si en 2001 et 2002 à Notre-Dame de Paris, les étudiants sont venus peu nombreux à notre invitation, par la suite leur participation est devenue une composante majeure du succès de cette rencontre à laquelle les Polynésiens qui vivent en Ile-de-France sont très attachés et qui est pour les malades et leurs accompagnants une heureuse occasion de se remonter le moral. Je souhaite ici les en remercier et vous, en particulier, pour vos talents de musicien et de chanteur.
Je sais que je pourrai compter sur l'association A Tauturu iana avec le concours de l’AEPF de Paris pour pérenniser cette rencontre annuelle.
Pour votre information sur mon travail comme représentante de la Polynésie à l’Assemblée nationale, je vous invite à découvrir mon site : http://vernaudon.blogspot.com/
Je vous prie de transmettre à vos adhérents mes meilleurs vœux de réussite dans leurs études, le pays a besoin de leurs compétences et de leurs talents.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le président, l’expression de ma considération très respectueuse.
Béatrice Vernaudon
A Monsieur Teanuanua Paraurahi - Président AEPF de Paris
Monsieur le président,
Vous avez bien voulu me faire parvenir par mail l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale de votre association et je vous en remercie.
Le point 5 « Compte rendu des rencontres avec les différentes autorités politiques polynésiennes en visite à Paris » m’amène à vous faire part de mes réflexions suivantes :
Au cours des 5 années de mon mandat de député de Polynésie française, j'ai pris très au sérieux mes obligations de législateur, d’autant plus aisément que je n’ai pas d’autre mandat important. Je suis très souvent venue en Métropole.
Cela m'aurait donné plusieurs occasions de vous demander d'organiser une rencontre pour que j'entretienne les étudiants de Paris des dossiers législatifs d'actualité pour la Polynésie. Je ne l'ai jamais fait, connaissant la réticence des étudiants vis à vis des politiques, en bref leur crainte « d'être récupérés ». Si vous l’aviez demandé vous-même, je l’aurais fait bien volontiers.
Pour autant je ne me suis pas désintéressée des étudiants.
Je ne m'étendrai pas sur les dossiers concernant l’éducation nationale auxquels j'ai apporté ma pierre. Je vous en donne simplement quelques exemples: à l'Assemblée nationale pour l'amélioration de la retraite des maîtres de l'enseignement privé, dans les ministères pour obtenir des nouveaux postes à l'université, ou dans des établissement du secondaire comme le lycée agricole de Moorea qui, bien que n'étant pas dans ma circonscription, m’est particulièrement précieux car ses élèves qui viennent de toute la Polynésie, se destinent à retourner au travail de la terre qui est difficile, peu rentable et peu valorisé socialement.
Plus près de votre univers, je souhaite ainsi rappeler à votre attention que je suis à l'origine du 1er colloque pour les étudiants ultramarins qui s'est tenu le 1er avril 2005 à l'Assemblée nationale. Son organisation dans le cadre des activités de l’Intergroupe parlementaire de l’outre-mer a reposé exclusivement sur un très petit groupe d'assistants parlementaires et sur une étudiante polynésienne qui quelques mois plus tôt m'avait approchée pour un stage à l'AN.
Cet évènement a été un succès. A telle enseigne que le président de l'Intergroupe a embauché une conseillère notamment pour organiser un 2è colloque, sur le même thème qui s’est tenu un an après.Personnellement, j'avais suggéré de laisser passer deux ans afin que nous, parlementaires, prenions le temps d’identifier les problèmes essentiels communs ou propres à nos collectivités respectives, et pour travailler à leur résolution, avec l'appui des ministères compétents (Outre-mer, logement, santé, éducation).
J'ai eu l’occasion de rencontrer les étudiants en me rendant à l'un de vos grands rassemblements annuels.
J'ai eu le plaisir d'organiser pour les étudiants de Montpellier et quelques familles polynésiennes de la région, en juin 2006 une journée de découverte du Viaduc de Millau avec la concours de mon collègue Jacques Godfrain député-maire de Millau, le père de ce magnifique ouvrage d’art.
J'ai également pu réunir toutes les étudiantes de l'UCO d'Angers en novembre 2006 autour, notamment, du recteur. Elles ont pu nous entretenir de tous les sujets qui leur tenaient à cœur et j’ai transmis leurs revendications relatives au passeport mobilité au ministre de l’outre-mer comme au vice recteur de Polynésie.
Certains des étudiants de Paris ont pu saisir les quelques occasions que je leur ai offertes d’assister aux séances des questions au gouvernement ou de visiter l'Assemblée nationale. Je les remercie de l'intérêt qu'ils ont ainsi manifesté à l'égard de cette institution.
La prochaine possibilité est le 30 mars à 10h45 avec le groupe du CETAD des Marquises comme je vous l’ai proposé par mail du 27 février.
A toutes ces différentes occasions de rencontre avec les étudiants, je n'ai pas convoqué la presse pour le faire savoir, ni fait publier de communiqué avec photos, je n'ai pas souhaité tirer parti de ces rencontres pour faire ma publicité.
Dans la mesure du possible je suis intervenue, quelques fois avec succès, auprès de présidents d'université, de directeurs d'UFR pour des cas particuliers d'étudiants polynésiens ou encore pour leur trouver des stages en entreprise. Auprès du vice rectorat pour appuyer des demandes de remboursement de billets d’avion notamment au début du dispositif du passeport mobilité lorsque les familles avaient dû avancer la somme ou parce que le cas n’est pas prévu par la loi sur (ex retour anticipé quand l’étudiant doit faire un stage en entreprise, à la place du second semestre, et a choisi de le faire en PF).
Les députés sont là aussi pour cela.
Etant également à l'origine de la rencontre annuelle de la communauté polynésienne de Paris avec les maires de Polynésie, en préambule de leur congrès national, j'ai pu compter sur le concours indéfectible de l'association A Tauturu iana.
Si en 2001 et 2002 à Notre-Dame de Paris, les étudiants sont venus peu nombreux à notre invitation, par la suite leur participation est devenue une composante majeure du succès de cette rencontre à laquelle les Polynésiens qui vivent en Ile-de-France sont très attachés et qui est pour les malades et leurs accompagnants une heureuse occasion de se remonter le moral. Je souhaite ici les en remercier et vous, en particulier, pour vos talents de musicien et de chanteur.
Je sais que je pourrai compter sur l'association A Tauturu iana avec le concours de l’AEPF de Paris pour pérenniser cette rencontre annuelle.
Pour votre information sur mon travail comme représentante de la Polynésie à l’Assemblée nationale, je vous invite à découvrir mon site : http://vernaudon.blogspot.com/
Je vous prie de transmettre à vos adhérents mes meilleurs vœux de réussite dans leurs études, le pays a besoin de leurs compétences et de leurs talents.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le président, l’expression de ma considération très respectueuse.
Béatrice Vernaudon